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Mis en ligne le 29 Avril 2019

Comme nous vous l’annoncions, l’UVCW lançait à la fin 2018 une évaluation externe intermédiaire de la phase 2017-2021 du Programme de Coopération internationale communale (CIC). Cette évaluation s’est récemment clôturée sur de riches enseignements quant à ses forces et faiblesses, tant en Afrique qu’en Belgique.

Dans les pays partenaires tout d’abord, le Programme est fort apprécié, pour différentes raisons. Les thématiques choisies sont jugées pertinentes et s’articulent également aux priorités politiques nationales et locales, notamment au regard des processus de décentralisation. L’ancrage aux niveaux politique, administratif et citoyen est important, avec une interrelation entre ceux-ci. Quant à l’approche collective des problématiques promues par l’UVCW depuis quelques années maintenant, soutenue par des structures et instruments de gestion à cet effet, les Communes partenaires y voient une opportunité de renforcer leur autonomie, d’assumer des responsabilités et faire des économies d’échelle. Comparé aux projets de grosses agences de coopération, allemande et suisse notamment, cette approche collective permet, selon les Communes africaines elles-mêmes, d’ « être des acteurs et non simplement des bénéficiaires ».

Mais une marge de progression reste bien présente, en particulier du côté belge. Car si la pertinence des secteurs d’intervention (gestion foncière, état civil, fiscalité, GRH, etc.) est reconnue par tous, il n’en reste pas moins que l’intérêt des citoyens pour ceux-ci reste difficile à stimuler. De ce fait, mais pas seulement, l’ancrage du Programme dans certaines Communes wallonnes elles-mêmes reste faible, que ce soit au niveau des politiques ou des administratifs. Hormis dans quelques cas, dont l’on ne peut que se réjouir,  les premiers ne s’y impliquent généralement que peu, tandis que les seconds, souvent par manque de moyens humains, manquent de temps pour assurer une gestion rapprochée des activités en cours, d’autant que les outils, quoique généralement bien appropriés et compris par les Communes africaines, augmentent il est vrai en complexité, pour répondre aux exigences de professionnalisation et de qualité sans cesse renforcées que fixe la Coopération belge au développement.

 Les évaluateurs concluent leur étude en proposant plusieurs scénarios et recommandations, avec des niveaux d’implication à géométrie variable des Communes belges. Mais l’UVCW a tenu à rappeler dans sa réponse managériale, qui figure en annexe à ce rapport, que certains d’entre eux ne pourront s’envisager sans des moyens humains, et donc financiers, adaptés et sans un plaidoyer de fond pour que la Wallonie, à l’instar de nombreuses régions européennes, se dote d’une vision claire de ses ambitions en matière de coopération au développement et de la stratégie qui devrait la sous-tendre, en particulier pour ce qui concerne le rôle fondamental que les pouvoirs locaux ont à y jouer.

Le gros défi pour l’UVCW sera donc dans les prochains mois et années, en concertation étroite avec ses partenaires belges et africains, de proposer des pistes permettant d’améliorer encore le fonctionnement du Programme de CIC dans ce cadre où ses marges de manœuvre restent malgré tout limitées.

Pour lire le rapport complet d’évaluation, http://www.uvcw.be/no_index/files/821-rapport-d-evaluation-externe-intermediaire-pcic-2017-2021.pdf

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Date de mise en ligne
29 Avril 2019

Type de contenu

Matière(s)

Europe/international
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