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Mis en ligne le 16 Juillet 2025

Le concept des limites planétaires propose un cadre scientifique identifiant les seuils écologiques à ne pas dépasser pour préserver la stabilité du système « Terre ». Issu des travaux du Stockholm Resilience Center et de scientifiques reconnus comme Johan Rockström, ce concept prend une place grandissante dans le débat public. Les dernières données scientifiques montrent que 7 des 9 limites planétaires sont aujourd’hui dépassées au niveau mondial (notamment au niveau du climat, de l’azote ou l’usage des sols).

En quoi ce cadre scientifique concerne directement les pouvoirs locaux ?

Même si les limites planétaires sont définies à l’échelle mondiale, leurs impacts se situent largement dans les territoires locaux : qualité de l’air, artificialisation des sols, pression sur la biodiversité, gestion de l’eau, alimentation, mobilité, énergie, (…).

Les pouvoirs locaux ont donc un rôle clé à jouer pour traduire concrètement les enjeux de ces limites en actions concrètes pour sensibiliser les citoyens et s’adapter aux perturbations inévitables qui toucheront les territoires locaux. Pour se faire, les communes disposent de leviers déterminants pour contribuer au retour à un « état sûr et juste » :

  • L’aménagement du territoire (via notamment lutte contre l’artificialisation des sols ou la préservation des sols) ;
  • La biodiversité (via notamment la restauration des écosystèmes locaux, développement de ceintures vertes et/ou de plan Canopée (comme à Mons ou Liège)) ;
  • L’agriculture et l’alimentation durable (via notamment le soutien aux pratiques agroécologiques, le développement de filières locales et durables ou le label cantine durable) ;
  • L’énergie et le climat (via notamment la rénovation énergétique des bâtiments publics, le développement d’énergies renouvelables locales et la prise de mesures d’adaptation aux impacts climatiques) ;
  • L’économie circulaire (via la réduction des déchets, le réemploi, les circuits courts ou les politiques d’achats publics responsables).

Le cadre des limites planétaires est à relier avec les principes de justice sociale. En effet, suite aux travaux du Stockholm Resilience Center, l’économiste Kate Raworth a développé un modèle économique (« L’économie du Donut ») qui vise à garantir les besoins fondamentaux (logement, alimentation, mobilité, santé) tout en évoluant dans un cadre qui respecte les limites planétaires. Ce module est reproductible localement et de nombreuses municipalités dans le monde se sont lancées dans la dynamique (comme Glasgow, Ipoh, Copenhague, Grenoble, Calgary, Cocody, Peñalolén, Malmö ou Oxfordshire).

Vous souhaitez en savoir plus ? Lisez la note synthétique sur les limites planétaires écrite par le CFDD (voir ci-dessous) !

Auteur Conseiller(e)(s) / personne(s) de contact
Stratégie/Management : Sylvie Bollen - Judith Duchêne - Tristan Fripiat - Luigi Mendola - Alexandre Ponchaut
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Date de mise en ligne
16 Juillet 2025

Type de contenu

Q/R

Matière(s)

Stratégie/Management
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